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Le projet NAAREA

NAAREA est une entreprise française qui propose de sortir des énergies fossiles grâce à un nucléaire de nouvelle génération, durable et innovant.

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REDACTION
24 novembre 2024

Réaction de NAAREA à la publication de l’article du Point

Cet article présentant les soi-disant conclusions d’un rapport secret (!) a été publié sans qu’à aucun moment notre entreprise ne soit contactée, contrairement aux règles et usages de la profession. Il est de ce fait à la fois approximatif et mal informé ; ainsi, NAAREA a levé à ce jour 65 M€ (et non 60), et a reçu de l’Etat dans le cadre de la tranche 1 de France 2030 10 M€ (et non 12) !

Sur le fond, notre technologie est effectivement particulièrement innovante et disruptive, ce qui en constitue toute sa valeur. Comme toutes les innovations majeures, elle passe par une période de R&D dont les étapes, clairement identifiées, permettent de lever, une à une, les hypothèques et inconnues émergentes. C’est parfaitement classique, dans l’industrie et notamment l’industrie de pointe que représente le nucléaire. En tirer la conclusion que cela constituerait un handicap majeur voire « insurmontable », c’est condamner l’innovation de rupture en général, de Pasteur à Space X, en passant par Marie Curie, Clément Ader et Einstein.

Au-delà des nombreuses inexactitudes qu’il contient, l’objectif de l’article est clair : fragiliser et affaiblir une entreprise de 300 salariés, porteuse d’une des technologies les plus innovantes du marché, génératrice d’espoir avec les sels fondus à neutrons rapides. Ainsi, l’OECD Nuclear Energy Agency qui a pris l’initiative de recenser au plan mondial les différents projets portés par les startups du nucléaire cite explicitement NAAREA parmi les 56 recensées.

Mais cela « Le Point », pourtant jusqu’ici thuriféraire des idées d’innovation et de créativité de notre tissu industriel, en fait foin. A l’évidence manipulé, l’article évoqué vise sans doute à dissuader les investisseurs, actuels et futurs, quant aux perspectives générales de l’entreprise, au plan national comme international. Et ses conclusions erronées sur l’avancée de nos programmes et leur viabilité ambitionnent, au-delà, de porter atteinte à tous les partenaires du programme France 2030 qui avancent, ensemble, sur le chemin du nucléaire de 4ème génération à neutrons rapides.

A l’heure où les budgets des États sont très contraints, la France et l’Europe ont plus que jamais besoin de la recherche et des capitaux privés pour relever les grands défis de l’avenir, notamment ceux de l’énergie et de la décarbonation, qui passent par une nouvelle génération du nucléaire.

Présenter la recherche publique, avec laquelle NAAREA est par ailleurs étroitement associée, qu’il s’agisse du CNRS ou du CEA, comme la seule habilitée à défricher des terrains nouveaux nous semble relever d’une approche aussi idéologique qu’irréaliste. Nous pensons quant à nous, comme nous l’avons fait en inaugurant le 3 octobre dernier un laboratoire commun de recherches sur la chimie des sels fondus avec le CNRS et l’Université Paris-Saclay, que l’hybridation entre public et privé peut permettre un process de co-construction audacieux et innovant.

Notre combat est enfin celui de la souveraineté énergétique et industrielle de la France, à laquelle nous croyons depuis les premiers jours d’existence de NAAREA. Nous continuerons à privilégier cette souveraineté, quelles que soient les entreprises de déstabilisation engagées contre nous, grâce à la confiance renouvelée de nos actionnaires.